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Bové Des partisans enchaînés à la préfecture de Montpellier

MONTPELLIER, 3 juil (AFP) - Une dizaine de partisans de José Bové se sont enchaînés pendant une heure, jeudi en début d'après-midi, à la préfecture de Montpellier, avant d'être délogés par la police, a constaté l'AFP.

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Le porte-parole de la Confédération paysanne de l'Hérault, Dominique Souillé, avait bloqué avec ses chaînes l'entrée de la préfecture, empêchant le public de rentrer ou de sortir de la cour.

"Nous fermons symboliquement la porte de l'établissement qui représente l'Etat. C'est notre façon de dénoncer la répression syndicale. Plus aucun syndicaliste ne doit être enfermé", a-t-il lancé.

Une cinquantaine de militants de la Confédération paysanne, mais aussi de syndicalistes, des élus communistes et des membres de la LCR, ont également frappé les grilles de la préfecture avec des pierres, à la manière du "tam-tam" organisé chaque soir devant la maison d'arrêt de Villeneneuve-lès-Maguelone où est écroué José Bové.

Les forces de l'ordre ont évacué dans le calme les manifestants après avoir coupé leurs chaînes à l'aide d'une pince.


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